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la « Venise pétillante » invite à une découverte aquatique et nature


Si la ville de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, est surnommée la « Venise pétillante », c’est parce qu’elle est implantée au cœur d’un département producteur d’un vin effervescent mondialement connu. Mais c’est aussi, et cela est moins rapporté, parce que l’eau y est particulièrement présente. S’il peut être difficile de rivaliser avec la Cité des Doges, Venise, Châlons-en-Champagne, entend bien, comme Cambridge ou Bruges, proposer de se balader sur l’eau.

L’idée séduit toujours plus de locaux et de touristes. En 2005, les mini-croisières étaient fréquentées par 3.500 personnes. Aujourd’hui, on en compte plus de 20.000, chaque année. Des châlonnais, curieux, y viennent et reviennent, achètent des billets, pour leurs amis. Pour les touristes, c’est, en quelque sorte, une offre complémentaire. « C’est un parti pris« , explique Laurence Padiou, la directrice de l’Office du Tourisme. « On ne peut pas rivaliser avec Reims ou Epernay, sur le champagne ».

Au passage de l'écluse, il faut porter un gilet de sauvetage.

Au passage de l’écluse, il faut porter un gilet de sauvetage.

© Office du Tourisme de Châlons-en-Champagne.

 

Embarquement pour « Châlons Plage »

Trois croisières sont proposées aux  passagers. « Eau’dyssée », c’est 50 minutes de découverte du Châlons historique sur la rivière du Mau et le petit cours d’eau, le Nau.  A la nuit tombée, la balade en barque prend le nom de « Métamorph’eau’ses » et s’accompagne de différents sons et lumières. Mais cette saison, l’Office du Tourisme a travaillé à offrir une nouvelle promenade, sur l’eau. C’est « l’Ep’eau’pée ».

Ils portent un autre regard sur Châlons-en-Champagne, et ses monuments. Après coup, ils se rendent compte, à quel point, l’eau est présente, en ville.

Laurence Padiou, directrice de l’Office du Tourisme.

« Cette nouveauté« , raconte la directrice de l’Office du Tourisme, Laurence Padiou, « est résolument plus orientée vers la nature. On s’éloigne du centre-ville. On monte sur le canal Saint-Martin, on passe une écluse, et l’on se retrouve sur le canal latéral de la Marne, avant de débarquer au Grand Jard, sur « Châlons Plage ». Tout l’été, des activités nautiques vont s’y dérouler : mini-pédalos, kayaks, puis, en juillet-août, du mini-golf, du beach-volley, et aussi des chaises longues, non loin d’un bar ».

A la nuit tombée, les monuments sont transformés par les lumières.

A la nuit tombée, les monuments sont transformés par les lumières.

© Christophe Manquillet.

 

L’impact Covid

Bien sûr, la pandémie de Covid 19, a quelque peu perturbé l’activité de l’Office du Tourisme de Châlons-en-Champagne. « Nous avons la volonté d’annualiser notre produit« , dit Laurence Padiou, « mais en mars, le samedi, nous n’avons pas pu le mettre en service. D’autre part, pour notre croisière « Métamorph’eau’ses », comme  nous devons attendre la nuit, il faudra patienter jusqu’au 1er juillet, quand aura pris fin le couvre-feu ».

Ce moment de détente sur l’eau, cette activité familiale, où l’on passe par des galeries sous-terraines, ou à l’ombre des arbres,  est actuellement écourtée, à cause d’un éboulement, sur le Mau. « Mais, ça s’arrangera, cet été », promet Laurence Padiou.

Notre-Dame-en-Vaux se découvre sous un nouvel angle.

Notre-Dame-en-Vaux se découvre sous un nouvel angle.

© Office du Tourisme de Châlons-en-Champagne.

 

Un autre regard sur la ville

L’île du Jard, les cygnes, les poules d’eau, les canards, font la joie des enfants qui accompagnent leurs parents, pendant ces croisières. « En proposant ces activités, nous avons, entre autres, pensé à eux, car le champagne ne les passionne pas forcément. Sur les barques, ils découvrent, ils apprennent, détendus« , poursuit Laurence Padiou. « Le pilote de la barque explique la faune, la flore, l’histoire du réseau hydrographique ».

Bien sûr, la découverte peut s’effectuer, en anglais. Alors, si c’est nécessaire, les passagers sont équipés d’un casque, pour les explications. Tout le monde porte également un gilet de sauvetage, pour le passage de l’écluse, et sauf les enfants, le masque doit être porté, à bord. « Sur « Métamorph’eau’ses », on refuse souvent du monde, aussi il est conseillé de réserver, en ligne, sur le site de l’Office du Tourisme« , indique sa directrice.

Quand les pierres se parent de couleurs...

Quand les pierres se parent de couleurs…

© Christophe Manquillet.

 

Le « must » incontournable

Ces balades, « un must » incontournable, comme aime les présenter la directrice de l’Office du Tourisme, ont un prix. Gratuites pour les moins de quatre ans, elles coûtent 6,50 euros pour les quatre-dix ans, et 13 euros, pour les adultes, pour « l’Ep’eau’pée », la nouveauté de l’année, par exemple.

Si Laurence Padiou dit toute sa fierté de proposer ces mini-croisières, c’est parce qu’au retour, les passagers se montrent enchantés. « Ils ne voyaient pas la ville comme ça », dit-elle. « Ils portent un autre regard sur Châlons-en-Champagne, et ses monuments. Après coup, ils se rendent compte à quel point, l’eau est présente, dans la ville ».

Et puis, de retour à terre, les visiteurs peuvent découvrir d’autres richesses de la cité des Catalaunes. La Duduchotèque en est une. Ce lieu d’exposition présente des œuvres de jeunesse d’un enfant du pays : Jean Cabut, dit Cabu. Le dessinateur, dans ses premières œuvres, se raconte et raconte sa ville, celle qui s’appelait encore Châlons-sur-Marne. Il y évoque, notamment, le pont des fainéants, c’est à dire le pont du Nau, un pont sous lequel passent les barques, avant d’emprunter la galerie Lochet. Des lieux à découvrir, pendant les balades.



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