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Coronavirus : la Haute-Marne pourrait devenir le nouvel eldorado des Parisiens



Le couvre-feu ayant été décrété à Paris (Île-de-France) à compter du vendredi 16 octobre, la population francilienne pourrait lorgner du côté des régions épargnées. C’est le cas de la Haute-Marne, proche de la capitale. Ça tombe bien pour le département qui vend son attractivité depuis un moment.

Confinement, fermeture de bars… Et couvre-feu, annoncé le mercredi 14 octobre 2020. Une partie de la population parisienne supporte de plus en plus mal les mesures sanitaires dues au coronavirus (Covid-19). L’idée de l’herbe plus verte ailleurs fait son chemin. 

De quoi séduire les candidates et candidats au déménagement. Reims (Marne) ou le département de la Haute-Marne pourraient en bénéficier. Depuis 2016, le conseil départemental haut-marnais axe sa communication sur ses nombreux atouts. La haute-technologie et l’emploi sont mis à l’honneur avec le pôle de Nogent-sur-Marne. Ou la culture, avec le château de Voltaire ou le musée Diderot (voir la carte ci-après). En 2020, cette attractivité à deux heures de Paris prend un tout autre sens.

 

La Haute-Marne a été érigée en « marque » conjointement par la maison départementale du tourisme (MDT) et le conseil départemental. Un service attractivité existe au sein de ce dernier. « Nous sommes dans une démarche d’attractivité. Avec la MDT, nous avons fait campagne cet été pour soutenir nos secteurs locaux. » Ici, on parle de tourisme, de culture, et des entreprises locales qui en dépendent. Mais il n’y a pas que ça.

 

Un dépeuplement à contrer

Faire de la publicité pendant l’été pour vanter la Haute-Marne et attirer du monde, ça ne date pas d’hier. Dès 2014, on trouvait des affiches placardées dans le métro parisien, une référence au Général de Gaulle : « Parisiens, on vous a compris »… Amusant, quand on songe que le Général de Gaulle préférerait Colombey-les-Deux-Églises à Paris. C’est dès les années 30 qu’il s’y établit dans une demeure nommée la Boisserie. Préfigurant de nombreuses Parisiennes et nombreux Parisiens (même s’il ne l’était pas encore à l’époque).

Les autorités de la Haute-Marne apprécieraient de voir ce mouvement se poursuivre. Et dégainent leurs arguments à une population francilienne qui ne manque pourtant pas de transports et de culture. « [Territoire à] taille humaine et à deux heures de Paris, accès facile par autoroute ou en train, patrimoine bâti exceptionnel de rapport qualité/prix très attractif… » En faisant miroiter l’idée d’une résidence secondaire, ou d’un cadre agréable… pour le télétravail. C’est le nouvel enjeu de l’année 2020 dans le domaine de l’emploi. 

 

On vise Paris en priorité.

Service communication et attractivité de la Haute-Marne

Au service communication et attractivité, on nous explique. « Chaque fin d’année depuis 2016, nous faisons campagne pour séduire, attirer de nouveaux habitants. On vise Paris en priorité, c’est un public qui est déjà venu avant. » En 2018, le journal Le Monde citait en exemple Joinville, peuplée de 3.00 âmes. Et la crise du coronavirus (Covid-19) a accéléré l’exode parisien. 

La presse est une bonne alliée du département. « On va afficher à l’arrière des bus de la RATP, et être présent dans des magazines comme Le Point, L’ExpressLe Figaro et Paris-Match ont fait des reportages sur les lieux où vont les Parisiens, et la Haute-Marne y figure. C’est un bon moyen d’enrayer notre déclin démographique. » Entre 1999 et 2017, la Haute-Marne a perdu près de 20.000 habitantes et habitants. Les efforts du département permettront peut-être d’en regagner un peu.

 



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